Pourquoi faire bêta-lire son roman ?

À quoi sert un bêta-lecteur⋅rice ? Pourquoi faire bêta-lire son roman ? Vous ne comprenez pas en quoi la bêta-lecture est une étape indispensable dans le travail de votre manuscrit ? Vous êtes au bon endroit, on vous explique tout ça ! 

L’achèvement du premier jet paraît souvent être la fin du chemin si complexe qu’est l’écriture, mais, navrée de vous décevoir, ce n’est que la première pierre d’un édifice qu’il faut encore bâtir.

Le premier jet d’un roman est maladroit, bourré d’incohérences et on supprime parfois des chapitres entiers lors de la réécriture. Ça semble interminable, non ? Eh bien, oui, un peu. Parce qu’en tant qu’auteur⋅rice on a toujours des choses à améliorer. Mais il faut savoir dire stop ! Et c’est grâce au bêta-lecteur⋅rice que l’on cerne ce qui doit être changé et ce qui ne fonctionne pas.

Qu’est-ce qu’un bêta-lecteur⋅rice ? Pourquoi faire faire une bêta-lecture ?

Pour dénicher les incohérences, les scènes inutiles, les maladresses de style ou encore les personnages mal construits, votre œil d’auteur⋅rice risque d’être trop subjectif. Non pas que vous ne soyez pas capable de corriger ou de relire votre roman, loin de là ! Simplement, il faut reconnaître que vous laisserez toujours passer des choses. Indépendamment de votre niveau en orthographe, cela va sans dire.

Par définition, le⋅la bêta-lecteur⋅rice va venir lire un manuscrit tout juste achevé (si ce n’est pas encore le cas on appelle cela un⋅e “alpha-lecteur⋅rice”) et faire des retours objectifs à l’auteur⋅rice sur les points forts et faibles du fond. Cela peut parfois s’accompagner de commentaire sur la forme, notamment des paragraphes à revoir.

C’est ensuite à partir de cette bêta-lecture que l’on vient retravailler son premier jet en s’attaquant aux éléments qui ont été relevés. Si jamais votre bêta-lecteur⋅rice n’a rien souligné, il vaut mieux en changer, il y a toujours des remarques constructives à faire sur un texte (et encore plus sur un premier jet) ! 

Qui choisir comme bêta-lecteur⋅ice ?

L’idéal est de faire appel à une personne que l’on connaît et qui a une appétence pour l’écriture ou la lecture. Avec un œil entraîné à lire ou travailler des manuscrits, ses retours n’en seront que plus pertinents ! 

Si vous écrivez un roman historique ou que vous abordez des sujets sensibles ou spécifiques, il peut aussi être intéressant de faire appel à ce que l’on appelle communément un⋅e “sensitive-reader”. Cette personne sera concernée par le sujet ou aura des connaissances techniques à vous apporter.

Pour l’Appel du Pouvoir, par exemple, j’ai eu la chance d’avoir pour bêta-lectrice une autrice de romans historiques qui m’a fait des retours très pertinents pour que je puisse compléter mes recherches. Je pense d’ailleurs pouvoir affirmer que sans elle le résultat n’aurait pas été aussi fidèle historiquement et je l’en remercie énormément ! (Si tu passes par-là, je t’aime !)

Comment trouver un⋅e bêta-lecteur⋅rice ? 

Malheureusement, on ne connaît pas tous des auteur⋅rice⋅s ou des lecteur⋅rice⋅s disponibles pour lire nos romans et nous faire des retours complets. Et c’est pour ça qu’on devrait tous vénérer les groupes Facebook et les réseaux sociaux. 

En secret, je leur voue un culte parce qu’ils m’ont plusieurs fois sauvé la mise ! 

Voici quelques liens vers des groupes Facebook à intégrer si vous souhaitez trouver un⋅e bêta-lecteur⋅rice. Il vous suffira ensuite de pitcher brièvement votre roman et de donner quelques informations techniques telles que le nombre de mots ou de chapitres. 

Je tiens tout de même à vous rappeler qu’à partir du moment où vous faites appel à une personne bénévole pour vous rendre service (surtout de l’ampleur d’une bêta-lecture), il est important de rester poli et de ne pas lui mettre trop de pression avec une deadline impossible à tenir ! Sinon, prenez un⋅e professionnel⋅le !

• https://www.facebook.com/groups/357703201032352/

• https://www.facebook.com/groups/1678276532292135/

• https://www.facebook.com/groups/992427560778734/

• https://www.facebook.com/groups/betalecture/

• https://www.facebook.com/groups/145614752654348/

Il faut parfois réitérer ses messages avant d’obtenir une réponse, mais ne désespérez pas ! 

Et pour ceux qui ont déjà des réseaux sociaux d’auteur⋅rice, c’est le moment de poster une petite story ou de faire un post pour trouver un⋅e bêta-lecteur⋅rice parmi votre communauté.

Quand faire bêta-lire son roman ?

Selon les auteur⋅rice⋅s, la phase de bêta-lecture n’intervient pas toujours au même moment. Après le premier jet, après la réécriture ou encore plus loin dans les relectures, cela dépend d’un⋅e auteur⋅rice à l’autre !

À titre personnel, j’aime bien faire appel à ce genre de retours critiques après la première relecture du premier jet, juste avant de réécrire. Ça m’aide à orienter mon travail de réécriture.

Gardez tout de même à l’esprit que vos lecteur⋅rice⋅s auront toujours quelque chose à dire et que toutes les remarques constructives ne sont pas forcément bonnes à garder. Si vous avez fait quelque chose dans un but précis et que votre bêta-lecteur⋅rice ne l’a pas compris, cela ne veut pas forcément dire qu’il vous faut le jeter. Vous restez l’auteur⋅rice de votre propre œuvre.

À présent, vous avez toutes les clés pour gérer la partie “bêta-lecture” de votre manuscrit et transformer votre premier jet en roman finalisé.